Anne LAPERROUZE à Castelnaudary le 25 avril 2009

L'Indépendant : Édition du dimanche 26 avril 2009

           Photo Didier Rumeau

Une députée européenne, tête de liste du MoDem, en campagne Le MoDem de l'Aude, représenté par les trois circonscriptions, recevait à l'Hôtel de France la députée au parlement européen et maire de Puylaurens, Anne Laperrouze, candidate à sa réélection

Anne Laperrouze, tête de liste aux Européennes aux côtés de Robert Rochefort et Marc Dufour pour le MoDem, est venue en voisine (maire de Puylaurens) à Castelnaudary et directement de Strasbourg ou elle travaillait encore la veille au parlement.

Pour le matin, le président départemental des démocrates, René Caunes, avait organisé une visite du site de production du groupe Terréal, route de Revel, puis une conférence de presse en guise de rencontre avec les militants et les responsables des trois circonscriptions de l'Aude, à l'Hôtel de France.

La langue de bois et les beaux discours n'avaient pas été invités, l'élue au parlement européen expliquant par une énumération d'actions menées à Strasbourg et Bruxelles à quel point, en cinq ans, elle a pu agir dans du concret.

La visite chez Terréal – très studieuse - où il a été question de crise du bâtiment, de formation, d'innovation, de fonds sociaux européens, avait annoncé la couleur. La députée a en effet tenté de faire comprendre qu'agir au sein de l'Union européenne, dans le sens des citoyens est possible.

Seul regret de l'élue démocrate, la difficulté à faire passer le message des victoires obtenues à la force du poignet pour une régulation de l'économie de marché, pour plus d'écologie, pour les services publics.

"Le parlement européen est l'assemblée la plus démocratique au monde", a-t-elle encore expliqué à un public conquis par sa maîtrise des arcanes européens, "et il y a un tas de dossiers que nous avons pu faire basculer", s'est félicité l'élue du MoDem qui ne compte pourtant que 7 députés au sein du groupe parlementaire de 108 élus parmi les 785 parlementaires européens.

Energique, au fait des dossiers économiques, environnementaux, Anne Laperrouze a terminé son intervention par une critique du président de la commission, José Manuel Barroso , jugé "trop mou" et "qui n'a rien fait pour une politique industrielle".

Prochain rendez-vous audois, le 20 mai à Port-La-Nouvelle, en présence des deux têtes de liste et probablement de François Bayrou.

Jérôme Yager