François Bayrou sur France Inter mardi 2 septembre 2008

Publié le par René Caunes


François Bayrou était l'invité de Nicolas Demorand sur France Inter mardi 2 septembre. Au cours de l'émission, il a évoqué notamment le recours qu'il a déposé devant le Conseil d'Etat contre le fichier EDVIGE. Il a aussi qualifié de "fait du prince" la sanction dont a fait l'objet le coordinateur des forces de sécurité intérieure en Corse après la violation du domicile de l'acteur Christian Clavier à Porto-Vecchio par des indépendantistes corses...

 

Au cours de l'émission, François Bayrou  a regretté mardi que le "RSA (revenu de solidarité active) soit contenu dans le bouclier fiscal", épargnant ainsi les "300.000 familles les plus riches du pays garanties par le bouclier fiscal".
Interrogé sur France Inter, il a ajouté:" Ce n'est pas la justice dont un pays a besoin", soulignant que "les 300.000 familles les plus riches du pays ne seront pas assujetties à ce geste de solidarité qu'on impose aux classes moyennes". "Ce sont les plus avantagés qui sont les plus épargnés", a-t-il dit.
"Il y a en France 12 millions de personnes qui ont un livret d'assurance vie, avec les propriétaires d'appartements cela va faire 15 millions de foyers, cela veut dire 100 euros par foyer en moyenne. Ce ne sont pas des sommes négligeables. Et tout cela ce sont les classes moyennes" qui vont payer.

 François Bayrou a par ailleurs qualifié de "fait du prince" la sanction dont a fait l'objet le coordinateur des forces de sécurité intérieure en Corse après la violation du domicile de l'acteur Christian Clavier à Porto-Vecchio par des indépendantistes corses.
"C'est révélateur du régime dans lequel nous sommes. C'est le fait du prince" a-t-il déclaré sur France Inter. "Parce que monsieur Christian Clavier, qui est un ami de vacances du président de la République, a eu affaire à des manifestants chez lui (...) on met à la porte le coordinateur de l'ensemble de la sécurité publique en Corse".  "Ce sont des décisions arbitraires et disproportionnées et qui montrent à quoi on arrive quand tous les pouvoirs sont ainsi concentrés entre les mêmes mains et quand le copinage avec les puissants remplace la raison d'état". 

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